Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Djilali Hadjadj à Radio M : « La Justice n’a émis aucun mandat à l’encontre de Chakib Khelil »(source Maghreb Emergent)

Publié par The Algerian Speaker sur 9 Juillet 2013, 19:56pm

Catégories : #TCHIPA (Corruption) - srika et tutti quanti

djillali-hadjad-copie-2.jpg                              Pour Djilali Hadjadj, les corrompus bénéficient de la protection des services de sécurité

 

La justice algérienne n’a pas convoqué l’ex-ministre de l’Energie et des mines Chakib Khelil dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de corruption dite « Sonatrach II ». C’est ce qu’a révélé cet après-midi Djillali Hadjadj,  porte-parole de la section algérienne de l’ONG Transparency International, et président de l'association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).

S’exprimant lors du « Direct » de Radio M, la web radio de Maghreb Emergent, M. Hadjadj a révélé qu’aucun mandat de recherche n’a été émis à l’encontre de Chakib Khelil, proche du clan présidentiel et dont le nom est cité à répétition dans les scandales successifs qui ont ébranlé le secteur de l’énergie. « S’il y avait un mandat, il serait passé par Interpol dont l’Algérie est adhérente. Et si ça passe par Interpol, il est rendu public », a-t-il précisé, reprochant à l’actuel  ministre de la Justice, Mohamed Charfi, de dire les choses à moitié sur ce sujet. Djilali Hadjadj en veut pour preuve un récent communiqué de la DGSN (Direction générale de la sureté nationale) qui précise que la police des frontières n’avait reçu aucun mandat pour empêcher l’ex-ministre de quitter le territoire national. « Cela signifie clairement qu’à ce jour, Chakib Khelil n’est pas sous contrôle judiciaire et n’a même pas été convoqué par la justice », a conclu Djilali Hadjadj. Ce dernier a ajouté que la corruption a pris "une proportion endémique" en Algérie à tel point que les corrompus jouissent de la protection de l’Etat et des services de sécurité. « A l’intérieur du pays, les gens ont peur de dénoncer la corruption car ils sont immédiatement harcelés par les services de sécurité qui sont sous la coupe de walis et des hauts responsables locaux », a-t-il déclaré.

Nationalité américaine

L’ex-ministre de l’Energie et des Mines est actuellement installé aux Etats Unis où il a acquis plusieurs biens immobiliers. Des sources citées par les médias avaient évoqué un bref séjour de Khelil à Tlemcen en avril dernier sans être inquiété par la justice algérienne, alors que l’enquête sur ce qui est communément appelé l’affaire « Sonatrach II » bâtait son plein. Devant le silence du ministre de la Justice sur cette affaire, c’est la presse nationale qui a fait état d’une série de perquisitions effectuées par les enquêteurs du DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) au domicile de Chakib Khelil et de certains responsables de haut rang au sein de Sonatrach. Pour Djilali Hadjadj, qui a évoqué sa récente rencontre avec les diplomates américains en poste à Alger, la justice américaine n’a pas pris les mesures adéquates à l’encontre de Chakib Khelil qui détient la nationalité américaine et possède des biens identifiés aux USA par la section américaine de Transprency International USA. Il en appelle aux autorités américaines à « prendre au moins des mesures conservatoires » à l’encontre du citizen Khelil du fait des doutes qui entourent l’origine de sa fortune dont une partie a été investie dans l’acquisitions de biens immobiliers aux USA.

S’exprimant lors du « Direct » de Radio M, la web radio de Maghreb Emergent, M. Hadjadj a révélé qu’aucun mandat de recherche n’a été émis à l’encontre de Chakib Khelil, proche du clan présidentiel et dont le nom est cité à répétition dans les scandales successifs qui ont ébranlé le secteur de l’énergie. « S’il y avait un mandat, il serait passé par Interpol dont l’Algérie est adhérente. Et si ça passe par Interpol, il est rendu public », a-t-il précisé, reprochant à l’actuel  ministre de la Justice, Mohamed Charfi, de dire les choses à moitié sur ce sujet. Djilali Hadjadj en veut pour preuve un récent communiqué de la DGSN (Direction générale de la sureté nationale) qui précise que la police des frontières n’avait reçu aucun mandat pour empêcher l’ex-ministre de quitter le territoire national. « Cela signifie clairement qu’à ce jour, Chakib Khelil n’est pas sous contrôle judiciaire et n’a même pas été convoqué par la justice », a conclu Djilali Hadjadj. Ce dernier a ajouté que la corruption a pris "une proportion endémique" en Algérie à tel point que les corrompus jouissent de la protection de l’Etat et des services de sécurité. « A l’intérieur du pays, les gens ont peur de dénoncer la corruption car ils sont immédiatement harcelés par les services de sécurité qui sont sous la coupe de walis et des hauts responsables locaux », a-t-il déclaré.

Nationalité américaine

L’ex-ministre de l’Energie et des Mines est actuellement installé aux Etats Unis où il a acquis plusieurs biens immobiliers. Des sources citées par les médias avaient évoqué un bref séjour de Khelil à Tlemcen en avril dernier sans être inquiété par la justice algérienne, alors que l’enquête sur ce qui est communément appelé l’affaire « Sonatrach II » bâtait son plein. Devant le silence du ministre de la Justice sur cette affaire, c’est la presse nationale qui a fait état d’une série de perquisitions effectuées par les enquêteurs du DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) au domicile de Chakib Khelil et de certains responsables de haut rang au sein de Sonatrach. Pour Djilali Hadjadj, qui a évoqué sa récente rencontre avec les diplomates américains en poste à Alger, la justice américaine n’a pas pris les mesures adéquates à l’encontre de Chakib Khelil qui détient la nationalité américaine et possède des biens identifiés aux USA par la section américaine de Transprency International USA. Il en appelle aux autorités américaines à « prendre au moins des mesures conservatoires » à l’encontre du citizen Khelil du fait des doutes qui entourent l’origine de sa fortune dont une partie a été investie dans l’acquisitions de biens immobiliers aux USA.

 

 

 

 

 

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